Avis Korg Grandstage : 7 moteurs sonores indépendants dans un seul piano

Korg est sans doute plus connu pour ses claviers workstations, le Korg Kronos (et par extension, ses petits frères, le Krome et le Kross) étant l’un des claviers workstations les plus connus du marché. Cela …

Korg est sans doute plus connu pour ses claviers workstations, le Korg Kronos (et par extension, ses petits frères, le Krome et le Kross) étant l’un des claviers workstations les plus connus du marché.

Cela ne veut pas dire que le Grandstage est le premier piano de scène que Korg ait jamais fabriqué. Leur piano de scène Korg SV-1 vintage emblématique a connu un énorme succès au fil des ans.

Ce produit n'est plus commercialisé

Le piano numérique Korg Grandstage a été abandonné. Nous vous recommandons toutefois de vous intéresser de plus près au Korg Nautilus qui possède les principales fonctionnalités principales et bien plus encore.

Piano numérique Korg Nautilus 88
Notre note pour le piano numérique Korg Grandstage
  • ✨ Design
  • 🎹 Clavier
  • 🔊 Son
  • 🔍 Fonctionnalités
  • 🔌 Connectivité
4.2

Notre avis sur le piano numérique Korg Grandstage

Le Korg Grandstage est un piano de scène exceptionnel, alliant simplicité et qualité sonore remarquable. Avec des sons de piano acoustique et électrique de premier ordre, ses 7 moteurs sonores dérivés du Kronos offrent une performance exceptionnelle. La mécanique RH3 procurent une sensation précise et réactive, surpassant même certains concurrents. Malgré sa simplicité, il excelle dans les performances en live. Cependant, ses limitations en termes de synthèse et d’effets pourraient décevoir ceux qui recherchent une polyvalence maximale. Dans l’ensemble, le Grandstage est fortement recommandé pour sa sonorité impressionnante et son accessibilité.

Avantages

  • Bien construit, fabriqué au Japon
  • Quelques-uns des meilleurs Pianos, Pianos électriques, et Orgues
  • Grande sélection de presets du Kronos
  • Mécanique RH3 réactive et polyvalente
  • Interface utilisateur facile à utiliser
  • Les commandes sont solides
  • Ensemble complet de connectivité

Inconvénients

  • Une quantité faible d’options d’édition
  • Un seul effet Reverb/Delay
  • Caractéristiques limitées
  • Pas de bibliothèque sonore extensible

Leur plus récent effort est le clavier de performance Vox Continental, nommé d’après le légendaire orgue Vox Continental, qui est livré avec une finition rouge frappante et des sons d’orgue étonnants.

Cependant, lorsqu’on parle de pianos de scène, la référence est probablement la gamme Nord Stage et Nord Piano, que nous avons déjà examinée.

Selon nous, Clavia a trouvé l’équilibre entre la flexibilité et la facilité d’utilisation, en offrant une technologie de génération de son puissante cachée derrière une interface utilisateur simple à utiliser.

Nous avons également abordé le Roland RD-2000, dont l’interface utilisateur est un peu plus complexe, mais qui est devenu l’un de nos instruments préférés grâce à sa puissance de type station de travail, son excellent clavier et ses solides sons.

Enfin, notre dernier test de piano de scène portait sur le Yamaha CP-88. La série CP ne tourne pas autour du pot, et il vous suffit de sélectionner des présélections et de jouer.

Il n’y a pas beaucoup de puissance, et cela, à mes yeux, lui a donné un accent sur la jouabilité plutôt que sur la puissance, ce qui pourrait être idéal pour la plupart des gens.

Le Korg Grandstage est comme la gamme CP à cet égard. L’accent est mis sur le plug-and-play, ce qui est rapide, mais l’absence de personnalisation finit-elle par lui nuire ?

Korg ne semble pas le penser, puisque les documents marketing mettent en avant 7 moteurs sonores inclus, tous issus directement du Kronos.

Comment le Grandstage se positionne-t-il par rapport à la concurrence et, plus important encore, vaut-il la peine d’être acheté par rapport au RD-2000, qui se trouve lui aussi parmi les meilleurs pianos numériques à moins de 2000 euros ? Nous allons le découvrir.

Caractéristiques techniques Korg Grandstage

  • Clavier : 88/73 touches de taille normale entièrement lestées
  • Mécanique : RH3
  • Sensibilité à la vélocité : Oui
  • Moteur sonore : SGX-2, EP-1, CX-3, VOX, Compact, AL-1, HD-1
  • Polyphonie : varie de 36 à 240 voix selon le moteur sonore
  • Nombre de sonorités : 500 tonalités
  • Modes : Split, Layer
  • Effets : Réverbération, délai, égaliseur principal (3 bandes) avec effets spécifiques à chaque section
  • Connectiques : USB vers hôte (type B), USB vers périphérique (type A), entrée/sortie MIDI, sortie casque (6,35 mm), sortie Master 6,35 mm (R, G/Dono), sortie Master XLR symétriques (G, D), 3 prises pour pédale
  • Dimensions : 131,1 x 35,9 x 14 cm (88 touches) | 110 x 35,9 x 14 cm (73 touches)
  • Poids : 20 kg (88 touches) | 17 kg (73 touches)
  • Date de sortie : Juillet 2017

Les spécificités complètes sont disponibles sur le site officiel de Korg ici

✨ Design

Le piano numérique Korg Grandstage

Avant de commencer, nous tenons à préciser que le Korg Grandstage existe en version 88 touches et 73 touches.

En dehors des différences de poids, de dimensions et de nombre de touches, les instruments sont totalement identiques. Voici un bref aperçu des différences.

Lorsqu’il s’agit de pianos de scène, la conception peut faire ou défaire le produit. Nous nous concentrerons dans cette section sur deux aspects importants : la qualité de fabrication de l’instrument et le système de contrôle.

La qualité de fabrication et les matériaux sont extrêmement importants pour tout instrument que vous transportez.

D’une part, vous voulez quelque chose de durable, ce qui rend le métal lourd souhaitable. D’autre part, vous voulez quelque chose qui ne vous casse pas le dos, ce qui signifie que les matériaux légers sont préférables.

En termes de poids, le Korg Grandstage est un peu lourd (la variante 88 touches pèse un kilo de plus que le Stage 3 88), bien que 20 kg soient suffisamment supportables pour la plupart des musiciens.

Le piano numérique Korg Grandstage

Les dimensions sont également un peu plus larges que celles des autres pianos de scène que nous avons examinés, bien que quelques centimètres ici et là ne soient pas très importants.

L’aspect extérieur est une combinaison de panneaux métalliques, de bords en plastique et d’une base en bois de particules sur laquelle il est construit. Ce n’est pas vraiment un modèle de style comme les rouges reconnaissables de la ligne Nord, mais ce n’est pas non plus un modèle particulièrement moderne.

Quoi qu’il en soit, il n’est pas mal, et il rappelle le précédent piano de scène de Korg, le SV-1 de 2009, heureusement sans la nouveauté des tubes qui s’est vite épuisée.

L’accent mis par Korg sur l’aspect vintage n’est pas vraiment frappant, mais on ne peut pas reprocher à un instrument un aspect subjectif.

Le piano numérique Korg Grandstage

Sur le panneau arrière, vous trouverez également le logo Korg rétroéclairé dont la couleur et la luminosité sont réglables. Vous pouvez le régler pour qu’il s’illumine en blanc, rouge, rose, bleu, vert, violet ou or. Il existe également un paramètre “Cycle” qui modifie la couleur au fil du temps.

L’apparence mise à part, le corps semble solide, et il n’y a pas de flexion ou de bruits, quelle que soit la force exercée. Bien que je n’aie pas fait de test de chute, je suis suffisamment confiant pour dire que le Grandstage survivra à un style de vie de concert difficile.

Parlons maintenant de l’élément le plus important des pianos de scène, les commandes du panneau avant.

Les contrôles sont essentiels lorsqu’il s’agit de pianos de scène. La possibilité de concevoir des patchs de performance à l’aide d’une interface utilisateur intuitive, ainsi que la possibilité de les rappeler à la demande pendant la performance, sont les éléments qui rendent un piano de scène vraiment intéressant.

Le Grandstage fait comme Yamaha avec le CP88/CP73 et vous offre une interface “What You See is What You Get” avec des fonctions minimales cachées derrière des murs de menus imbriqués. Le Grandstage est simple à utiliser, ce qui est un plus pour nous.

Le fabricant de piano numérique Korg

Les boutons et les commandes sont excellents, mais il faut s’y attendre de la part de Korg.

Les boutons sont généralement crantés, car ils sont principalement impliqués dans la sélection et la gestion des préréglages. Quoi qu’il en soit, ils présentent une légère résistance qui facilite la navigation.

Pour les boutons non crantés (impliqués dans les changements de paramètres et d’effets), l’accent mis récemment par Korg sur les synthétiseurs transparaît, et la sensation équilibrée de résistance et de précision est quelque chose de juste.

Même si vous n’utiliserez pas les boutons lors de vos performances, le fait de disposer d’un contrôle précis vous permet d’affiner facilement vos sons.

Le piano numérique Korg Grandstage

Le fait de disposer d’encodeurs rétroéclairés est un bonus appréciable, notamment lorsque vous effectuez des modifications dans des conditions de faible éclairage.

Les boutons sont subtilement “cliquables” et les 16 boutons de sélection des préréglages situés au milieu sont probablement ceux que vous utiliserez le plus.

Le subtil rétroéclairage rouge est également présent, et vous permet de toujours savoir quel préréglage est actuellement actif, et que les autres préréglages sont à portée de main.

La section dédiée à l’égaliseur est particulière, avec des faders qui rappellent le FP-90 de Roland. Même la sensation est assez similaire, et je suis toujours content d’avoir le contrôle des harmoniques au bout des doigts.

Enfin, les roues de pitch et de modulation sont solides et plus lourdes. Si vous êtes un artiste qui privilégie un temps de retour plus lent sur vos pitch-bends, vous vous sentirez tout à fait à l’aise avec la Grandstage.

Le piano numérique Korg Grandstage

Parlons maintenant des sections. Le Grandstage vous offre deux sections avec lesquelles travailler, intitulées Keyboard et Ensembles. Je ne donnerais pas trop d’importance à ces étiquettes, car les mêmes sons sont accessibles des deux côtés.

Chaque section vous permet d’accéder aux sons par le biais d’une catégorie et d’un bouton de variation, comme le fait la CP-line de Yamaha.

Cependant, le fait de disposer d’un bouton encodeur pour faire défiler chaque catégorie est bien plus intuitif que l’utilisation de commutateurs, et c’est une bonne chose, car vous avez 500 présélections à faire défiler.

La sélection des préréglages est également associée à un panneau OLED qui nomme chaque préréglage pour référence (par opposition à l’affichage uniquement numérique du CP).

L’écran OLED semble petit au premier abord, mais le texte est étonnamment facile à lire grâce à un bon niveau de contraste.

Les sons ne sont pas inmodifiables, mais ils pourraient tout aussi bien l’être. Vous disposez d’un nombre limité de paramètres pour jouer avec la section d’édition, et bien que vous n’obteniez pas la fonctionnalité détaillée du Kronos, ce n’est pas ce que le Grandstage cherche à faire. Vous personnalisez les sons, vous ne les créez pas.

Ainsi, en ce qui concerne les commandes et la qualité de fabrication, le Korg Grandstage est simple et durable. Bien que je sois un adepte de l’édition profonde de type station de travail, l’essentiel est de pouvoir jouer.

Maintenant, parlons de la sensation des touches.

🎹 Clavier

Le Grandstage utilise le clavier Real Weighted Hammer Action (RH3) de Korg, qui est le même que celui du Korg D1 que nous avons examiné précédemment. De même, ces touches étaient utilisées sur le frère du Grandstage, le piano de scène SV-1.

L’action RH3 est également présente sur la ligne phare Kronos, et je suis très heureux de la voir sur la Grandstage, plus abordable.

Ces touches ont été fabriquées sur mesure à Miyama, Kyoto, et ont une action graduée qui fait que les touches inférieures semblent plus lourdes que les touches supérieures.

Bien que les touches soient purement en plastique (par opposition aux touches hybrides en bois que l’on trouve sur le Rd-2000 et le Yamaha CP88), c’est le toucher qui est important.

Les touches blanches utilisent un acrylique synthétique brillant, tandis que les touches noires ont une finition noire mate. Ce toucher semi-texturé confère aux touches une surface de qualité supérieure et est également résistant au glissement si vos mains sont sujettes à la transpiration.

Le piano numérique Korg Grandstage

Comme je l’ai mentionné dans l’avis Korg D1, le clavier lui-même est très agréable à jouer.

Les touches sont un peu plus légères que celles du clavier PHA-50 de la RD-2000, mais pas de beaucoup.

La réactivité est excellente et, même si vous ne bénéficiez pas d’autres fonctions haut de gamme comme l’échappement, je ne peux pas dire que vous manquez quelque chose.

La principale chose à noter à propos de l’action RH3 est qu’elle est légèrement moins profonde que celle de la concurrence, bien que ce ne soit en aucun cas une mauvaise chose (et ses pairs parviennent à peine à gagner avec 1 mm de profondeur supplémentaire).

Si les pianistes peuvent se sentir à peine sortis de leur élément, les joueurs de piano électrique et de synthétiseur l’apprécieront certainement.

Bien que les touches entièrement lestées ne soient pas mes préférées pour les parties de synthé et d’orgue, les nombreux fans du Kronos peuvent attester de la polyvalence de la mécanique RH3. Avec un temps d’adaptation, la mécanique RH3 devrait fonctionner admirablement.

Je dirais même que les touches du RH3 sont dans le top 3 de tous les pianos de scène que nous avons examinés jusqu’à présent.

La mécanique Natural Wood de Yamaha semble un peu lente en comparaison, en raison de son poids plus important, et les claviers Nord, bien que chics, ne sont pas connus pour leurs touches incroyables (bien que le Nord Piano 4 et le Nord Grand soient assez bons).

Le principal concurrent des claviers est le PHA-50 de Roland qui équipe le RD-2000.

Le poids moyen de la mécanique PHA-50 est polyvalent (permettant des sons d’orgue, avec des tirettes aussi !), mais le RH3 sur le Grandstage excelle dans les instruments à touches.

Bien que je place personnellement l’action du PHA-50 au sommet, cela aurait pu aller dans les deux sens. Il faut absolument essayer la RD-2000 et la Grandstage pour voir quelle action vous préférez.

Les amateurs de synthétiseurs voudront peut-être savoir que vous n’aurez pas d’aftertouch, donc pas d’options de contrôle fantaisistes ici.

Nord est toujours la seule société à l’inclure, et je suis légèrement déçu que Korg ne l’ait pas ajouté pour tirer parti de leurs moteurs de synthétiseurs.

En parlant des moteurs sonores, plongeons dans le principal attrait de la Grand scène, les sons.

🔊 Son

Avant de nous plonger dans les moteurs sonores, soyons francs : vous ne tirerez pas pleinement parti des moteurs sonores proprement dits.

Sur le Kronos (d’où proviennent ces moteurs à l’origine), vous disposiez d’un large éventail de paramètres à modifier, et vous pouviez sculpter vos propres sonorités avec le temps.

Ce n’est pas le cas avec le Korg Grandstage. En fait, on pourrait même dire que le marketing est trompeur, car il pourrait amener les acheteurs à conclure qu’ils obtiennent toutes les cloches et les sifflets présents sur les stations de travail de la Grandstage.

Bien que cela soit quelque peu décevant, le Kronos n’est pas seulement loué pour ses capacités d’édition. La véritable puissance de ces moteurs de son réside dans leurs capacités sonores. Le Grandstage exploite simplement cette puissance dans ses 500 presets.

Alors, quel est le son de la sélection de préréglages ? Dans l’ensemble, le son est tout à fait étonnant, à l’exception de quelques ratés ici et là (ce qui est normal vu le nombre de presets). Nous allons tester les moteurs et leurs presets par section.

Pianos acoustiques – SGX-2

Le son de piano SGX-2 du Korg Grandstage

C’est la raison pour laquelle il faut se procurer le Grandstage. Le moteur SGX-2 est l’un des meilleurs générateurs de sons de piano à queue du marché, et il est pour beaucoup dans le succès continu du Kronos.

Le Grandstage inclut le moteur sous la forme de 6 presets de piano acoustique.

Les préréglages comprennent 6 pianos à queue (le Grandstage, l’italien, l’allemand, le japonais, le berlinois et l’autrichien) et 2 pianos droits. Notez que certains de ces pianos sont achetés séparément sur le Kronos, comme le EXs12 Austrian Grand.

Comme vous pouviez vous y attendre de la part d’un piano de scène haut de gamme, le moteur sonore est doté de toutes les fonctionnalités que l’on trouve chez les grands noms.

Le son de piano du Korg Grandstage

Il s’agit notamment de la résonance simulée des cordes (sympathique et pédale), de bruits mécaniques (réglables dans le menu des paramètres) et d’échantillons enregistrés monophoniques.

Korg utilise des échantillons stéréo non bouclés pour toutes les touches et caractéristiques, jusqu’à 12 niveaux de vélocité par touche, ce qui représente un haut degré de variation dynamique.

Pendant le jeu, les sons étaient assez fluides et je n’ai pas pu entendre de changement de vitesse sur les passages dynamiques ou d’incohérence entre les notes, ce qui est toujours agréable et permet de distinguer les bons sons de piano numérique de la norme.

Les sons de piano à queue eux-mêmes sont également excellents. Le Grandstage par défaut est assez polyvalent, bien que j’ai choisi le japonais par défaut de Kronos pour la plupart de mes tests (probablement un Yamaha C-series, bien connu pour sa tonalité claire et neutre).

L’Italien est également un grand piano de style moderne, avec un son plus clair, légèrement plus intime que les autres.

Le préréglage allemand ” Steinway ” était initialement ce que j’attendais comme étant le ” gros ” son de piano, mais les échantillons étaient tous un peu plus durs que ce à quoi je m’attendais.

Potentiellement, c’est vers lui que je me tournerai pour un son lourd, mais je dirais que c’est le moins bon du lot.

Pour les morceaux plus intimes, le préréglage Berlin offre une sensation de fausse droite capturée par des échantillons de micros rapprochés, et c’est probablement vers lui que vous vous tournerez pour un accompagnement de jazz.

Le premier préréglage du droit est un peu plus neutre et semble idéal pour l’accompagnement à base d’accords avec un chanteur. Le deuxième pré-réglage est un autre pré-réglage qui n’a pas été apprécié, avec un registre aigu terne et un déclin en boucle.

Six grands sons sur huit ne sont pas à ignorer, et le Grandstage est à son meilleur lorsqu’il joue le rôle d’un piano.

Le moteur SGX-2 n’est peut-être pas aussi connu que des produits grand public comme le SuperNATURAL de Roland, mais le son parle de lui-même. Connecté à un bon système de haut-parleurs, le Grandstage peut faire pâlir d’envie même les pianos numériques à console complète.

Pianos électriques – EP-1

Les pianos électriques sont un pilier pour les artistes de scène, et le fait de disposer d’une telle variété en fait un instrument très polyvalent.

Le moteur EP-1 permet au Grandstage de couvrir un large champ d’application et comprend des émulations du Fender Rhodes (Mark I, II, V et une variante modifiée par Dyno), d’un Wurlitzer, d’un Horner Pianet et le son éternel des pianos électriques de la série CP de Yamaha.

Les sons eux-mêmes sont également de premier ordre, en particulier les presets de Fender Rhodes. J’ai toujours eu un faible pour le Mark II, et le preset ici est si détaillé qu’il capture même le buzz du retour de force lorsque les touches reviennent à leur position initiale.

Même le Mark I (que Yamaha a toujours trouvé meilleur) est magnifiquement capturé, parvenant à montrer la gamme dynamique de l’original, d’un son de cloche sourd jusqu’à une extrémité supérieure distordue.

Le préréglage Wurlitzer est assez authentique et comporte une distorsion innée qui capture la configuration d’ampli commune de l’original.

Bien que j’aie toujours eu un penchant pour le Rhodes, jouer sur les touches du RH3 est agréable et donne une impression d’authenticité, grâce aux touches en plastique pur et à la course des touches moins profonde.

Les clavinets ne sont pas exactement mon fort, mais vous pouvez obtenir un bon mordant avec les presets inclus qui couvrent les 4 options de tonalité de l’original.

Ajoutez à cela l’auto-wah inhérent les effets de simulation d’ampli et vous avez des sons de rock classique à portée de main.

Les présélections de la série CP de Yamaha ont un bon son, mais on a l’impression qu’elles ont été combinées avec d’autres sons qui ajoutent un chorus inné qu’il est impossible de supprimer.

Personnellement, je trouve que ces sons sont moins faciles à utiliser, bien que les présélections “sèches” puissent fonctionner dans les ballades.

Si vous recherchez des ballades, les sons de synthétiseur FM de style DX sont présents, et il existe une tonne de présélections qui les superposent à des sons de piano plus solides pour obtenir un effet d’un autre monde.

En tant qu’amateur de DX7, j’ai trouvé ces sons fonctionnels, bien qu’ils soient légèrement moins réactifs que ceux de la concurrence en raison de la “boue” supplémentaire.

Personnellement, je dirais que le Yamaha CP88 et le Roland RD-2000 sont les meilleurs pianos électriques/synthé, bien que Korg les batte avec ses offres échantillonnées.

Si vous voulez de bons sons de piano électrique (en particulier des émulations de Rhodes), essayez le Grandstage.

Orgues – CX-3, VOX, Compact

Le Nord Stage est généralement considéré comme le roi des orgues, et pour de bonnes raisons.

Avec chaque itération, Clavia a fusionné sa ligne d’orgues numériques C2 avec le Stage, et le degré de contrôle de la barre de traction n’est pas quelque chose que la plupart des entreprises offrent.

Korg a cependant une longueur d’avance, puisqu’il a acquis VOX, les célèbres créateurs de l’orgue électrique VOX Continental (en fait, Korg a sorti une révision de ce classique des années 1960 en 2017, avec un léger succès).

Alors, comment le moteur tient-il le coup ?

Nord l’emporte de loin. Même la RD-2000 l’emporte en offrant un contrôle de la barre de traction via ses faders.

Ne vous méprenez pas, les sons ne sont pas mauvais. Je dirais même qu’ils sont excellents, en particulier les émulations Hammond et VOX.

Le moteur simule joliment l’overdrive, et c’est probablement le plus grand différentiateur du Grandstage par rapport à la concurrence.

Malheureusement, une partie de l’expressivité des orgues électriques provient du mouvement injecté via les changements de barre de traction et la modulation de la vitesse des haut-parleurs rotatifs.

Bien que cette dernière soit disponible, il est difficile de réaliser des combos accords-riffs lorsque vous devez garder une main sur la molette de pitch (qui contrôle la vitesse de rotation).

Quoi qu’il en soit, le moteur du CX-3 est identique à celui de la réédition du VOX Continental de Korg et offre des sonorités agréables. Vous avez vos Hammonds, Farfisas et orgues VOX, et cela suffira pour presque tous les cas d’utilisation.

Si vous préférez les sons acoustiques, il existe des orgues à tuyaux et des sélections encore plus exotiques comme les accordéons. On a l’impression qu’ils ne sont là que pour augmenter le nombre de présélections et qu’ils ne sont que des bouche-trous.

Bien que je sois un peu déçu par l’absence d’aftertouch, il s’agit tout de même d’une exclusivité Nord, je ne vais donc pas me plaindre. Pour maximiser le potentiel de ces presets, procurez-vous une pédale d’expression, et assignez les deux boutons toggle.

Synthétiseurs – AL-1

J’ai de grands espoirs pour tout synthétiseur Korg, et le moteur AL-1 est la base des moteurs derrière le Korg Kross, un instrument que j’adore en tant que centrale abordable.

La sélection de sons est assez décente et comprend une bonne sélection de pads, de leads et de basses.

La plupart des sons sont bien conçus, ce qui est une bonne chose si l’on considère que vous n’avez pas beaucoup de marge de manœuvre, à l’exception des modulations de filtre et des changements d’enveloppe.

Les pads sont le domaine dans lequel les synthétiseurs Korg excellent, et c’est là que le moteur AL-1 du Grandstage brille. Il y a des sons riches qui servent de toile de fond atmosphérique autonome et des sons plus contrôlés qui sont superbes lorsqu’ils sont superposés aux tons du piano.

Les basses sont également bien faites, avec une emphase sur les basses punchy avec une tonalité chaleureuse de type Moog. Je suis heureux que Korg n’ait pas gaspillé d’emplacements pour des growls et des basses Reese, et je les félicite d’avoir privilégié la fonctionnalité à la fantaisie.

C’est au niveau des pistes que les choses se compliquent un peu pour moi. Il y a de bons sons ici, et beaucoup des presets les plus simples sont excellents pour percer le mixage pour des solos de synthé, avec une réponse dynamique et un vibrato contrôlé par la molette MoD. Pourtant, il y a beaucoup de presets qui sonnent bien seul mais qui ne s’intègrent pas dans un contexte de groupe.

Malheureusement, c’est aussi là que les capacités d’édition limitées se font sentir. Le RD-2000 souffrait de problèmes similaires, mais nous pouvions toujours nous plonger dans le sound designer pour des réglages en profondeur. Et je ne parle même pas du synthé Nord A1 inclus dans le Nord Stage.

Ici, ce que tu vois est tout ce que tu auras.

Quoi qu’il en soit, je dirais que les synthétiseurs du Grandstage “souffrent” du même problème que ses orgues. Ils ont un son excellent, mais le manque de contrôle fin leur nuit quelque peu.

Instruments échantillonnés – HD-1

Le reste des sons est généralement assez bon. Les cordes sont riches, les cuivres frappent fort et les chœurs sont luxuriants. Ces sons ne sont pas noyés dans la réverbération comme leurs contemporains, ce qui permet de les sculpter davantage via la section des effets. Un avantage certain.

Vous obtenez même en prime des échantillons de Mellotron et de Fairlight, qui sont fidèles aux originaux, à l’exception des registres extrêmes.

En dehors de cela, vous obtenez les suspects habituels bien échantillonnés, y compris les guitares, les basses, les SFX, et les hits.

Bien qu’il n’y ait pas grand-chose à souligner, les guitares électriques sont étonnamment réalistes. Malheureusement, les bois ne font pas d’apparition, alors gardez cela à l’esprit.

Contrôles et effets

Je dirai ceci à propos du Grandstage : les contrôles et les effets sont basiques. Il est encore plus limité que le CP88 de Yamaha, et je le trouvais déjà quelque peu restrictif.

Les effets du Korg Grandstage

Avec chaque son, vous disposez de 10 paramètres modifiables, tous accessibles en appuyant sur le bouton “Edit” et en tournant le bouton Variation. Ces paramètres sont :

  • Décalage d’octave : 3 octaves vers le haut ou vers le bas
  • Accordage : Up ou Down 100 cents
  • Enveloppe de diffusion
  • 4 Paramètres sonores (dépendent du programme)
  • Réverbération Send
  • Pédale d’amortissement active
  • Pitch bend, molette MoD, pédale et pédale de commutation actives

A mon avis, l’édition limitée des sons est un coup dur pour le Grandstage. 4 paramètres par son, ce n’est pas beaucoup, et au maximum, certains sons ne permettent même pas de modifier quoi que ce soit.

En fait, c’est un énorme gaspillage des puissants moteurs sonores du Kronos, et j’espère toujours, deux ans après la sortie initiale, que Korg envisagera de rajouter plus de paramètres par le biais de mises à jour du firmware.

Quoi qu’il en soit, ce qui est disponible est parfaitement bien pour une machine à presets. Ces réglages sont effectués par son et vous permettent de personnaliser les splits de manière satisfaisante (vous ne voulez pas que les notes de basse soient soutenues à l’infini lorsque vous appuyez sur l’étouffoir, et vous ne voulez peut-être pas que le pitch bend affecte votre pad).

L’envoi de la réverbération vous permet de mixer le signal humide (wet) de la chaîne de réverbération/délai, et il est agréable que la chaîne d’effets ne soit pas globale, ce qui vous permet d’être flexible avec vos patchs de performance.

Les contrôles du Korg Grandstage

En ce qui concerne la chaîne Reverb/Delay, elle comprend 4 réverbérations et 4 délais :

  • Réverbération du hall
  • Réverbération de scène
  • Réverbération de salle
  • Réverbération à ressort
  • Délai simple
  • Retard de croix (Ping Pong)
  • Retard de bande
  • Pitch Mod Delay (effet Faux Chorus)

Il n’y a pas grand-chose à dire ici. Vous pouvez modifier le type d’algorithme, le timing et la profondeur de l’effet. Il s’agit d’une configuration simple, mais familière à la plupart des utilisateurs de pianos de scène.

Ce qui est bizarre, c’est le contrôle du timing. Le Grandstage utilise un bouton de tempo, ce qui est standard pour les délais, mais la même chose règle le temps de déclin de la réverbération, ce qui est un peu gênant, et je ne m’y suis jamais vraiment habitué pendant les tests.

Après l’effet Reverb/Delay, le son entre dans l’égaliseur, qui est une simple configuration à 3 faders.

Les 3 faders correspondent à un filtre de type low-shelf, mid-bell et high-shelf. Chaque bande peut augmenter ou réduire jusqu’à 12 dB, ce qui est suffisant pour le mixage de spectacles.

Vous devrez cependant compter sur l’ingénieur du son pour un mixage détaillé. L’égaliseur paramétrique multibande du RD-2000 reste le roi pour un contrôle approfondi du son.

Le bouton Dynamics peut sembler être un clone du compresseur à un bouton du Nord à première vue, mais ce n’est pas du tout vrai. C’est particulièrement évident lorsque vous essayez d’engager cet “effet” sur des sons dont la dynamique de vélocité est nulle, comme les orgues.

Le bouton Dynamique du Grandstage semble agir au niveau MIDI, en compressant ou en élargissant la dynamique de votre jeu.

C’est difficile à expliquer, mais le bouton se met à zéro en position centrale. En le tournant vers l’extrême droite, chaque pression sur une touche est forte et puissante, tandis qu’en le tournant vers l’extrême gauche, les choses sont plus douces et la différence entre un jeu doux et un jeu dur est accentuée.

Personnellement, j’ai laissé le bouton de dynamique centré (désactivé) la plupart du temps. L’absence d’un compresseur dédié est un peu pénible, car vous aurez un peu plus de mal à obtenir un son moderne prêt pour la radio lorsque vous jouez dans un groupe.

Heureusement, certains préréglages donnent l’impression d’avoir une compression intégrée, alors gardez l’œil ouvert si c’est ce que vous préférez.

Si vous souhaitez un contrôle de vélocité plus familier, les paramètres du système vous permettent de choisir entre 9 courbes de vélocité différentes.

Le paramètre Normal par défaut a bien fonctionné pour moi, et je n’ai honnêtement pas ressenti le besoin de modifier davantage les choses.

Les exceptions notables dans le département des effets sont l’absence de chorus, de phasers et d’autres effets de modulation.

Korg a inclus ces piliers dans les presets, mais la possibilité de les utiliser à la demande aurait été la bienvenue.

🔍 Fonctionnalités

En ce qui concerne les caractéristiques de performance réelles, le Grandstage semble un peu basique par rapport à ses pairs. Voici un rapide tour d’horizon des caractéristiques disponibles.

Fractionnement et superposition

Une fonction indispensable pour les pianos de scène. La division et la superposition se font de la manière habituelle sur le Grandstage.

Le mode de superposition du Korg Grandstage

La création de presets est un jeu d’enfant. Les couches sont créées en activant les deux sections, et les séparations sont réalisées en maintenant la touche de séparation dédiée et en appuyant sur la touche que vous souhaitez utiliser comme point de séparation.

Un bouton swap dédié vous permet également d’échanger les sons assignés en mode split. Bien que ce système soit simple (et ne possède pas de points de partage multiples comme ceux présents sur le Nord Stage et le RD-2000), sa simplicité plaira à la plupart des utilisateurs.

Il convient de rappeler que chaque son dispose d’un niveau d’envoi indépendant vers l’unité Reverb/Delay, ce qui est un plus en termes de flexibilité.

Transitions sans faille

Cette fonction mineure a été annoncée comme un ajout remarquable au Stage 3, et il est agréable de voir que davantage de sociétés l’adoptent dans leurs propres instruments de performance.

Grâce à des transitions transparentes, vous pouvez éviter les coupures de son lorsque vous passez d’un préréglage à l’autre, et les sons joués précédemment qui sont encore dans leur phase de libération continueront de résonner.

Pour les claviéristes qui utilisent plusieurs présets à la fois, la réduction des coupures parasites est indispensable, et je suis heureux de la voir incluse dans le Grandstage, surtout avec la limite de 2 sons par favori.

Gestion des préréglages (Favoris)

Puisque nous parlons de favoris, parlons de la gestion des préréglages.

Les 16 boutons situés au centre du Grandstage vous permettent de sauvegarder des sons, et il y a un total de 64 emplacements.

Les contrôles du Korg Grandstage

Chaque favori (terminologie Korg pour les patchs) sauvegarde les 2 sections de son (y compris les montants de transposition et d’envoi), les réglages de division et les réglages de réverbération/délai.

64 ne semble pas beaucoup, mais c’est plus que suffisant pour moi. N’oubliez pas non plus que chaque préréglage n’est pas compliqué et ne devrait pas prendre longtemps à recréer.

Si vous souhaitez déplacer vos presets d’un instrument Grandstage à l’autre ou sauvegarder une sauvegarde hors ligne, vous pouvez enregistrer la banque de sons actuelle dans le logement pour clé USB du panneau arrière.

🔌 Connectivité

La connectivité du Korg Grandstage

La connectivité est un autre point fort du Grandstage. Nous allons couvrir les ports de gauche à droite.

Un port USB vers hôte permet le transfert de données MIDI USB, et vous permet d’utiliser le Grandstage comme un contrôleur MIDI.

Un port pour clé USB vous permet de sauvegarder vos présélections et vos réglages.

Des connecteurs MIDI IN et OUT à 5 broches sont disponibles. Si vous travaillez avec du matériel externe basé sur la norme MIDI, ce sont des ajouts utiles.

Les options de pédalier sont fournies et détectent automatiquement la polarité des pédales (ce qui est une fonctionnalité sous-estimée et très intuitive, d’autres sociétés devraient faire cela !)

Vous disposez de prises pour une pédale d’amortissement, une pédale de commutation et une prise pour pédale d’expression.

Les sorties stéréo sont fournies sous forme symétrique et asymétrique.

Deux prises TS 6,35 mm sont incluses, utiles pour connecter le Grandstage à des amplificateurs ou des enceintes. Ce sont des sorties standard, et le support mono apparaît sur le canal gauche.

Les sorties XLR stéréo sont également présentes et fournissent une paire de sorties symétriques qui ne souffrent pas de problèmes de bruit et de mise à la terre.

Les personnes qui ont fait des performances sur scène connaissent peut-être la nécessité des boîtes de DI (Direct Inject), et les sorties XLR n’en ont pas besoin.

Il est intéressant de noter que le Grandstage comprend un commutateur LIFT-GND (Lift/Ground), la première fois que je vois cela sur un piano numérique.

C’est une autre caractéristique des boîtes de direct qui fournit une méthode alternative pour annuler le bruit dû à la boucle de terre. C’est un autre bonus agréable à avoir.

🧰 Accessoires

Le Korg Grandstage est livré avec les accessoires suivants :

  • Pédale d’amortissement DS-1H
  • Support à partition
  • Manuel d’utilisation
  • Adaptateur secteur

Les accessoires fournis avec le Korg Grandstage sont plus que suffisants pour vous permettre de démarrer.

La pédale de sustain DS-1H est un modèle que nous recommandons constamment. Elle prend en charge le demi-pédalage, est solide et constitue une excellente pédale de sustain qui vous servira bien, même au-delà de la Grandstage.

La pédale de sustain Korg DS-1H

Le support musical inclus est quelque peu divisé en termes d’apparence, étant notamment “unique” et sans doute “bizarre” L’apparence mise à part, il est beaucoup plus solide que les supports en X ou en Y génériques, et s’insère parfaitement dans les trous du support à musique arrière du Grandstage.

Enfin, je vais vous donner le baratin habituel sur la vérification de la compatibilité de l’adaptateur secteur avec les tensions de votre pays, surtout si vous importez le Grandstage.

En outre, nous recevons quelques recommandations supplémentaires qui sont facultatives mais qui peuvent certainement contribuer à compléter l’expérience.

Stand

Notez que certains détaillants incluent un pied en Z de haute qualité ( Standard M-SV ) avec l’achat du Grandstage, alors assurez-vous de vérifier tous les détails pour savoir exactement ce que vous obtenez.

Le stand Korg Standard MSV

L’inclusion du support est généralement reflétée dans le prix de l’instrument, donc si vous n’avez pas besoin du support, vous pourrez peut-être trouver le Grandstage à un prix inférieur.

Pédale d’expression

L’absence d’aftertouch signifie que vous devrez recourir à la molette de modulation pour modifier les paramètres pendant le jeu, ce qui vous oblige à retirer vos mains des touches. C’est encombrant, et une pédale d’expression est un bon investissement.

Vous pouvez utiliser vos pieds pour contrôler ce qui est essentiellement une roue de modulation supplémentaire, et cela permet des performances expressives, en particulier avec les sons d’orgue et de synthétiseur.

La pédale d'expression Moog EP-3

Je recommande la Moog EP-3, qui est l’une des meilleures pédales d’expression disponibles en ligne. Si vous cherchez quelque chose de plus abordable, je vous recommande la Nektar NX-P.

Il est solide mais léger et fonctionne avec pratiquement n’importe quel clavier grâce à son interrupteur de polarité universel.

Amplification externe

L'amplificateur Roland KC-990

Comme la plupart des pianos de scène, le Korg Grandstage n’a pas de haut-parleurs intégrés, ce qui signifie que vous devrez compter soit sur des écouteurs, soit sur un système d’amplification externe tel qu’un amplificateur de clavier, un haut-parleur de sonorisation ou autre.

Que vous soyez un musicien qui donne des concerts et qui a besoin d’un système robuste et portable ou un joueur à domicile qui cherche des haut-parleurs pour profiter de sa propre performance, nous avons créé le guide ultime sur la façon de choisir le meilleur ampli piano numérique pour vos besoins.

Casque d’écoute

Un casque d'écoute pour le Korg Grandstage

Les écouteurs sont très pratiques lorsque vous voulez vous entraîner en privé, en vous concentrant uniquement sur votre jeu et sans déranger les autres personnes à proximité.

En outre, une bonne paire d’écouteurs fournira un son plus clair et plus détaillé que les haut-parleurs embarqués.
Consultez ce guide pour savoir comment choisir les meilleurs casques pour votre piano numérique.

📝 Le mot de la fin

Le piano numérique Korg Grandstage

Le Korg Grandstage est une bête rare. C’est un piano de scène qui produit des sons exceptionnels et qui est incroyablement facile à utiliser (en fait, le manuel fait moins de 20 pages, sans le jargon juridique et les avertissements).

Je m’attendais à quelque chose comme le CP88 moderne de Yamaha, mais j’ai été surpris de constater que les choses étaient encore plus dépouillées. Même si vous n’avez aucune expérience des pianos de scène, vous n’aurez aucun problème à utiliser le Grandstage de Korg.

Je vais être franc, le designer sonore en moi était hésitant au début. J’aimais le Nord Stage 3 et le Roland RD-2000 pour leur flexibilité sonore, et la station de travail Kross de Korg, très abordable, était l’un de mes choix préférés en concert et en studio.

Le fait de pouvoir travailler avec un maximum de 4 paramètres, avec un seul effet, était extrêmement limitatif.

Cependant, mes craintes n’étaient pas fondées. Les 7 moteurs sonores de Korg (encore une fois, ils sont directement issus du Kronos) sont étonnants et brillent de tous leurs feux avec les instruments à touches, en particulier les pianos.

Je dirais même que ce sont les meilleurs sons de piano acoustique et électrique que vous pouvez trouver sur les pianos de scène actuellement.

Après avoir examiné (et loué) le Nord Piano 4 au cours des derniers mois, je peux dire que le Grandstage s’aligne bien, et dépasse même le Piano 4 à certains égards grâce à ses touches RH3, que je préfère au clavier fonctionnel Fatar des instruments Nord.

Les touches RH3 sont l’autre point fort et sont agréables au toucher malgré l’absence des structures en bois hybride que l’on trouve sur les concurrents.

Les touches sont précises et réactives, et leur poids est équilibré afin de bien fonctionner avec les pianos acoustiques et électriques, et même de fournir des orgues convaincants.

Enfin, je n’ai pu m’empêcher d’aimer la simplicité. De tous les pianos de scène que j’ai essayés jusqu’à présent, le Grandstage est le plus accessible. Vous n’avez pas du tout besoin du manuel. La conception de l’interface utilisateur est importante à notre époque, et Korg a bien fait les choses ici.

Malheureusement, la simplicité est aussi synonyme de compromis.

Les 500 préréglages sont suffisamment bons et cachent assez bien le manque de synthétisation et d’effets réels. Pour la plupart des scénarios d’utilisation du piano de scène, vous serez parfaitement satisfait de ce qu’offre le Grandstage.

C’est juste dommage que les moteurs sonores ne soient pas accessibles. Les moteurs sonores du Kronos sont extrêmement puissants. Même en augmentant le nombre de paramètres à 8 par son, les interprètes pourraient se rapprocher de leur son idéal.

Les effets laissent également un peu à désirer. Je suis peut-être gâté par les sections d’effets dédiées proposées par les concurrents. Mais le fait de n’avoir qu’un seul effet combiné Réverbération/Delay ne suffit pas.

Bien que les algorithmes de réverbération soient bons, j’aurais aimé voir un chorus dédié, une simulation d’ampli ou une émulation de haut-parleur rotatif. Bien sûr, votre avis peut varier.

Enfin, vous avez peut-être remarqué la brièveté de la section des fonctionnalités par rapport à nos autres avis de pianos de scène. Le Grandstage est vraiment basique et ne dispose pas de fonctions comme la fonction de fondu du Nord Piano, le mixage en direct du RD-2000 et le point de partage unique. Ces fonctions ne sont en aucun cas nécessaires, mais il est important de noter que les concurrents offrent un meilleur rapport qualité/prix

Pour résumer, le Grandstage sonne bien, joue bien et est extrêmement facile à utiliser. Je ne plaisantais pas en disant que c’est l’un des meilleurs pianos de scène, et je suis prêt à oublier le peu de fonctionnalités qui en résulte.

Au final, je recommande vivement le Grandstage aux pianistes qui souhaitent disposer d’une large palette de sons de qualité. Il a une sonorité impressionnante et si vous n’avez pas besoin des cloches et des sifflets supplémentaires, le Grandstage est un choix facile.

♻️ Alternatives

Il y a beaucoup de pianos de scène puissants sur le marché parmi lesquels choisir. Les principaux concurrents du Grandstage sont les suivants :

Nous allons bientôt rédiger un article complet dans lequel nous comparerons tous les meilleurs pianos de scène du marché.

En attendant, regardez la vidéo ci-dessous pour voir comment le Grandstage se compare à d’autres pianos de scène populaires.

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